code promo : Editions l’Instant Présent + Grandir Autrement = ♥

logo_ga_carreNous avons la joie de vous proposer nos deux offres promotionnelles en partenariat avec le magazine Grandir Autrement :

  • un abonnement de 6 mois (3 numeros) à Grandir Autrement offert pour 60 euros d’achat de livres édités par les Editions l’Instant Présent avec le code : EIP-GA-6mois ;
  • un abonnement de 1 an (6 numeros) à Grandir Autrement offert pour 100 euros d’achat de livres édités par les Editions l’Instant Présent avec le code : EIP-GA-1an .

Comment procéder ?
. Sélectionnez les livres dont vous avez envie comme à votre habitude. Attention, seuls les livres des Editions l’Instant Présent sont concernés par cette offre (sont donc exclus les articles de la catégorie “Nous avons aimé”).
. Si votre panier atteint 60 euros, ajoutez l’abonnement 6 mois à Grandir Autrement : http://www.editions-instant-present.com/abonnement-grandir-autrement-6-mois-p-59.html
. Si votre panier atteint 100 euros, ajoutez l’abonnement 1 an à Grandir Autrement : http://www.editions-instant-present.com/abonnement-grandir-autrement-12-mois-p-58.html
. Validez votre panier
. Juste avec de finaliser votre paiement, utilisez le code promo correspondant dans la boite de dialogue prévue à cet effet
. et le total de votre commande sera recalculé pour tenir compte de la réduction de 15 ou 30 €.

Attention, cette offre est limitée !
Nous vous souhaitons de bonnes lectures.

newsletter février 2013

Si vous ne l’avez pas reçue, cliquez ici pour live notre newsletter de février 2013 au format pdf.
(Si vous n’êtes pas abonné, envoyez vous un petit mot à contact@editions-instant-present.com, nous vous rajouterons dans notre liste de destinataires.)

Et vous y trouverez donc l’annonce de nos deux nouvelles souscriptions :
pb_200Parents Bienveillants, de Noël Janis-Norton (voir http://www.editions-instant-present.com/souscription-parents-bienveillants-p-51.html) couv1_at-souscet la traduction de How Children Learn at home Titre provisoire : L’apprentissage informel en famille, L’école à la maison vue par les sciences de l’éducation, de Alan Thomas et Harriet Pattison (voir http://www.editions-instant-present.com/souscription-lapprentissage-informel-en-famille-p-52.html).

Une interview radio de Marlène Martin

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Retrouvez Marlène Martin, auteure de Apprendre à Lire en Famille et éditrice aux Éditions l’Instant Présent, raconter nos aventures éditoriales et parler de son livre, en interview sur la radio de la SNCF.


Pour écouter l’interview, cliquez sur “play” dans le player (flash) ci dessous :

ou directement sur le fichier mp3 : mm_itv_sncf_29_novembre.

 

“Apprendre à lire sans prof ? Les enfants éthiopiens s’y emploient”

Dans les réseaux non-sco a circulé un article paru dans Rue89 intitulé “Apprendre à lire sans prof ? Les enfants éthiopiens s’y emploient”, par Yann Guégan :
http://www.rue89.com/2012/11/01/apprendre-lire-sans-prof-les-enfants-ethiopiens-y-arrivent-236725.

L’article raconte que l’ONG ‘One Lapbtop Per Child’ fondée par Nicholas Negroponte distribue des ordinateurs portables dans des pays où les enfants “n’ont accès à aucune éducation”. Ils ont voulu savoir si avec du matériel, les enfants pourraient “apprendre tout seul”. Ils ont donc distribué des tablettes prééquipées (en anglais) à une quarantaine d’enfants de deux villages éthiopiens.

Il décortique les intérêts de Nicholas Negroponte à développer la culture numérique, il explique que connaitre quelques lettres n’est pas savoir lire, et surtout il doute de la pertinence d’une expérience non accompagnée par une structuration pédagogique.

Dans ce débat, une voix ne s’est pas du tout fait entendre : les familles engagées dans l’éducation autonome hors école voudraient témoigner qu’il existe tout un mouvement en France et dans le monde pour sortir du paradigme de l’école et de la pédagogie (ultra prégnant, voir ce que l’article dit sur “l’Unesco (…), pour qui il n’y a pas d’éducation sans écoles, sans enseignants, sans construction d’une structure éducative adaptée”).

Ces familles observent chaque jour combien l’enfant apprend bien lorsqu’il apprend par lui-même, par l’action, l’observation et l’interaction avec son entourage. La clé de la poursuite d’apprentissage de ces enfants éthiopiens sera l’utilité de la lecture par rapport à leur projet de vie. Si lire des choses est utile et intéressant pour eux, si leur entourage a une attitude bienveillante et curieuse vis-à-vis de cet apprentissage, alors il est certain qu’ils apprendront à lire, les familles l’observent tous les jours avec leurs enfants non-scolarisés (et non-“éduqués”, voir www.editions-instant-present.com/souscription-la-fin-de-léducation-commencements-p-48.html), qui ne fréquentent pas d’enseignants ni d’école ni de structure éducative ni de pédagogie.

Maintenant, la question qui se pose, pour moi, c’est : quelle forme de colonisation de l’imaginaire promeut cette invitation à jouer et lire en anglais ? Est-ce que ces enfants qui vivent en équilibre avec leur entourage et leur environnement (ou pas, je ne connais pas le contexte) ne rêveront plus que de devenir programmeurs dans la Silicon Valley, ou partir à la ville ?

Le simple fait de qualifier ces enfants comme ne bénéficiant pas d’”éducation” révèle cette colonisation de l’imaginaire (pour reprendre l’expression de Serge Latouche) qui considère que ces enfants ont un “manque” alors que personnellement je considère comme un atout leur “manque d’éducation”, au vu de la débrouillardise et du sens de l’initiative qui leur ont permis d’utiliser efficacement les tablettes.

Claudia Renau

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Un avant-goût de “Apprendre sans l’école”, traduction de “Instead of education” de John Holt

Chères souscriptrices et lectrices, chers souscripteurs et lecteurs,

"Apprendre sans l'école"Nous sommes très très heureuses de vous annoncer que Apprendre sans l’école, la traduction de Instead of education, de John Holt, traduit par Laurence Holvoet ; ), est actuellement en cours de maquettage. Ce texte riche, documenté et vivant ouvre de très nombreuses pistes de réflexions sur ce qu’est l’apprentissage, l’instruction, l’enseignement, la motivation, l’école (qu’est-ce qu’être enseignant, que transmettre, qu’évaluer?), sur notre société et son organisation, sur le travail, sur la réalisation personnelle et le bonheur…
John Holt a écrit ce livre dans les années 1970, et ses paroles demeurent extraordinairement actuelles : ce qu’il a anticipé de l’évolution de l’école s’est produit, comme il l’a décrit, et cette clairvoyance n’en rend que plus convaincantes les idées et les solutions auxquelles il propose à chacun, parent, enseignant, étudiant, citoyen, de réfléchir.
Avant que vous ne puissiez découvrir le livre dans vos boites aux lettres, pour les souscripteurs (la souscription est réouverte au prix de lancement de 19 € contre 25 € de prix final prévu), et sur notre boutique, pour tous les autres, d’ici un mois, vous trouverez dans le chapitre 12 : Pourquoi les réformes de l’école échouent-elles ?, que nous mettons en ligne gratuitement dans son intégralité, de quoi alimenter de façon pertinente et profonde l’actuel débat en France sur la refondation de l’école.
Merci de votre intérêt pour nos livres !

 

Une émission sur l’instruction en famille sur la chaine Direct 8

Bonjour,
j’ai participé à une émission sur l’instruction en famille sur la chaine
Direct 8. Elle est en ligne :
http://www.direct8.fr/video/bkV6aVFi/mon-bien-etre-20-09-2011 (début vers
vers 7 minutes 30 et fin à 28 minutes).

Les questions des participants m’ont permis de revenir sur les
interrogations que soulève ce mode d’instruction : l’école libère t’elle les
enfants des parents ? Les enfants peuvent-ils vraiment apprendre sans
enseignement ? Les enfants instruits en famille ne regrettent-ils pas leur
isolement ?

Un résumé : 5 minutes par jour pour apprendre à lire, ça laisse beaucoup de
temps libre pour jouer avec les soeurs, les copains, se connaitre soi, aller vers les autres, apprendre lorsque ça fait sens, ce qui est durablement efficace.

Les apprentissages informels (unschooling) sur CNN

Voici un article étonnant, le unschooling étant peu médiatisé, CNN décrit le quotidien d’une fillette de 6 ans qui apprend chaque jour à l’école de la vie.

http://edition.cnn.com/2011/US/08/03/unschooling.sudbury.education/

John Holt (auteur du livre How children learn traduit en français Les apprentissages autonomes) est bien évidemment cité comme le fondateur du mouvement unschooling aux Etats-Unis.

à propos du travail de traduction sur Les Apprentissages autonomes

Ceux qui l’ont déjà reçue l’ont peut-être constaté : la traduction de Learning all the Time, de John Holt, parue sous le titre “Les Apprentissages autonomes” a été le fruit du travail collectif de Laurence Holvoet, Victorine Meyers, Claudia Renau, Juliette Zara et de moi-même, Cristelle. Mais il manque un nom à l’appel : Pascale Renaud-Grobras. Il s’agit des trois pages de citation de William Cobbett, journaliste et pamphlétaire anglais, grand défenseur des libertés politiques à la fin du XVIIIe siècle, début du XIXe. Dans ce passage, Cobbett décrit de quelle manière il a enseigné l’arithmétique à l’un de ses fils, lors d’un voyage professionnel, et cela illustre tout à fait le propos de John Holt. En voici un petit extrait :

… C’est ainsi que nous avons continué à mêler nos activités quotidiennes d’équitation et de chasse avec l’arithmétique jusqu’à notre départ
[…]
On parle beaucoup d’éducation en ce moment. Je vous pose la question : combien ses parents doivent-ils débourser pour qu’un garçon apprenne autant d’arithmétique ? Et aussi, combien de temps lui faut-il pour cela ? Et, encore bien plus important, au prix de quelles humiliations et souvent même de quel dégât sur la santé du pauvre enfant, grondé, le coeur lourd, qui restera embrumé et morose pour le reste de sa vie, simplement parce qu’on lui aura imposé comme un devoir ce qu’il aurait dû considérer comme l’objet agréable d’une recherche. Pas une fois je ne l’ai forcé à mettre de côté une activité qu’il aurait préférée à celle-là.

Je me suis vite aperçu que traduire du bel anglais de 1825 etait une toute autre affaire que de l’américain fin XXe siècle. Il nous fallait toute l’habileté littéraire de Pascale pour rendre cela et nous la remercions d’avoir si gentiment joint son expérience à notre cause. Pascale est en effet traductrice littéraire, citons notamment les traductions de Les Ancêtres d’Avalon de Marion Zimmer Bradley, Présence d’esprits de John Kendrick Bangs, Les Honorables Visiteurs de Donald Richie, mais aussi la co-direction de l’ouvrage Lectures et écriture du mythe paru aux Presses Universitaires de Rennes. cafcloch Mais cette esquisse de portrait serait bien incomplète si nous omettions de citer le Café Clochette. Parions que l’endroit est bien connu de nos lecteurs bretons (et au-delà), mais ajoutons tout de même que le Café Clochette, c’était, à Rennes, le refuge favori des parents (ou pas) de jeunes enfants (ou pas), un restaurant et salon de thé pour petits et grands, l’endroit où toutes les générations pouvaient souffler, jouer, discuter avec la cafelière extraordinaire… (et même trouver les livres des Éditions l’Instant Présent). Malheureusement, le Café Clochette va fermer (à lire sur alter1fo, le magazine internet rennais : La fermeture du café Clochette fait réagir !), il sera encore possible de gouter aux douceurs de l’endroit quelques semaines en juin, et en crise de nostalgie, nous pourrons toujours retourner lire sur le blog du Café Clochette, les billets toujours déliceux et pleins d’humour de Pascale relatant son aventure (sans oublier qu’il est une précieuse réserve de recettes, maintes fois testées et toujours approuvées, notamment de recettes sans gluten).
Au plaisir alors de vous y croiser au mois de juin !